Désormais le CBD est devenu célèbre dans le monde et en France pour ses propriétés curatives, la lutte pour que cette substance soit reconnue pour ses bienfaits et ses rééquilibrages n’est pas encore terminée, mais la stigmatisation cède peu à peu devant les évidences scientifiques.
Nous aimons penser que le cannabidiol va ouvrir la voie à d’autres traitements naturels interdits à ce jour, dont l’un pourrait être la plante de Kratom.
Le kratom est une plante actuellement illégale dans une grande partie du monde, c’est pourquoi les études scientifiques qui enquêtent sur ses propriétés sont très peu nombreuses mais sont traditionnellement attribuées à lui de nombreuses propriétés pour le traitement de la douleur chronique, les troubles psychologiques, le soin des dépendances et est aussi un très efficace stimulant et revigorant.
Ces caractéristiques reconnues et affirmées par la médecine traditionnelle de nombreux pays du Sud-Est asiatique font cependant la paire avec des effets secondaires assez intenses et une composante psychoactive déterminée du kratom.
Voyons ensemble les pour et les contre de cette usine des dispositifs tellement semblables au CBD.
Qu’est ce que le Kratom?
C’est une plante originaire d’Indonésie, de Malaisie, de Thaïlande et de Papouasie-Nouvelle-Guinée du nom scientifique de Mitragyna speciosa mais plus communément appelé kratom.
Elle est depuis toujours considérée comme une plante sacrée aux pouvoirs curatifs et est couramment utilisée pour rééquilibrer les énergies et soigner de nombreuses maladies, elle était autrefois utilisée dans le secteur textile (tout comme le chanvre) mais cette habitude n’est plus utilisée.
Dans de nombreuses régions d’origine, une infusion légère de feuilles de kratom est même un substitut du café (en raison de son pouvoir stimulant), mais quand on prend des doses concentrées, l’effet obtenu est très similaire à celui des opiacés.
Les feuilles du kratom contiennent en effet des alcaloïdes semblables à ceux de l’opium et peuvent traditionnellement être mâchées, fumées ou consommées sous forme d’infusion.
Aujourd’hui, elles sont également concentrées en huile ou en capsules pour une prise plus confortable. Elles n’ont pas besoin de chaleur pour être activées (comme c’est le cas pour les cannabinoïdes), mais leur goût très amer rend la consommation assez difficile pour ceux qui n’y sont pas habitués.
La mitragina présente dans la plante est un analgésique puissant qui est accueilli par les mêmes récepteurs aux opiacés et par conséquent des effets très similaires pour le corps et le cerveau.
Différences entre kratom et CBD
Le CBD et le kratom sont des composés très différents les uns des autres, mais ils ont des effets assez similaires, leur principale action est de limiter ou de bloquer les mécanismes qui conduisent à la perception de la douleur et de l’inflammation, pour cette raison, ils sont absolument utiles pour la gestion des maladies qui déclenchent des douleurs chroniques et neuropathiques.
Si pour les dérivés du cannabis il y a beaucoup d’études qui confirment l’efficacité du traitement avec cannabidiol pour le kratom, il faut se fier à la tradition des médecines alternatives et au bouche-à-oreille de ceux qui l’ont testé.
De plus, on sait que le kratom tel que le CBD peut aider à limiter les symptômes du manque. Cependant, nous n’avons pas l’intention de recommander l’utilisation de cette substance pour ceux qui ont ce type de problèmes, car, contrairement aux dérivés du cannabis, elle peut entraîner une dépendance supplémentaire.
De plus, le kratom a des effets secondaires bien plus dangereux que le CBD et peut surtout déclencher de forts phénomènes d’interaction. Nous avons dit que le cannabidiol est sûr et efficace et n’a pas d’effets psychoactifs. Il a des effets secondaires, mais très légers.
En revanche, en ce qui concerne les effets secondaires, le kratom peut provoquer une forte somnolence, des troubles de l’état psychophysique et peut également provoquer des effets indésirables lorsqu’il est administré avec de nombreux médicaments.
D’autres effets indésirables peuvent être des maux d’estomac, des nausées, des vomissements, mais aussi des arythmies, des convulsions et des problèmes de foie. Un autre problème lié au kratom est que les produits vendus (illégalement) en Europe et aux États-Unis sont souvent coupés et traités avec des substances dangereuses qui le rendent encore plus risqué et peu naturel.
À la différence du CBD qui agit de façon prolongée dans le temps et qui s’active par accumulation, les feuilles asiatiques ont un effet plus court dans le temps, mais fonctionnent habituellement dès la première utilisation après environ une heure de la prise, ce qui le rend très efficace dans la gestion immédiate de la douleur, mais moins pour la douleur continue.
Donc, en somme, le principe de fonctionnement du kratom comme soin naturel est beaucoup plus proche du mécanisme d’action de l’opium que de celui du CBD et même au niveau des contre-indications actuellement la feuille asiatique n’est pas un produit totalement sûr surtout quand il est acquis illégalement.